o’ Zones – Pôles de diversité odonatologique en France
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En préparation…
Ce concept est progressivement mis en place (lancement le 31 mars 2023) et sa définition est en construction (CD).
Nous nous proposons de suivre l’état de conservation de quelques sites importants pour les Odonates en France. Il s’agit d’accompagner notamment la problématique 30/30 en termes de protection des eaux continentales associé aux décisions prises universellement lors de la Convention de Montréal sur la Biodiversité 2022. Pour entrer dans le cadre de notre démarche de suivi, voire d’accompagnement, le site sera considéré comme un « Point chaud » s’il possède une population significative des espèces menacée aux échelles de la France, de l’Europe ou du Monde.
La méthodologie de désignation des sites est présentées plus bas : cliquez.
o’ Zones – Pôles de diversité odonatologique en France : résumé, état et perspectives
Sites à l’étude, notamment en termes de population et pérennité des espèces : Allier – Val d’Allier – Ain – Marais de Lavours (OdM ➚) – Ardèche – Vallée de l’Eyrieux – Creuse – Étang des Landes – Haute-Savoie – Plateau de Chambaran (OdM ➚) – Haute-Savoie – Marais du Bout du Lac d’Annecy – Isère – Plateau de Chambaran (OdM ➚) – Tourbière de l’Herrétang – Puy de Dôme – Tourbière de Redondel – Rhône – Landes de Montagny – Plateau Mornantais – Mont St Rigaud – Rivière de l’Yzeron
Les espèces qui ne sont pas ou plus pérennes ou dont la pérennité n’est pas assurées sont marquées entre parenthèses.
IQG 47 – Seignes du Bélieu (Les) (Doubs : Narbief) – 8 mars 2023 [CD]
- Coenagrion hastulatum, Coenagrion mercuriale, Coenagrion pulchellum, Leucorrhinia dubia, Leucorrhinia pectoralis, Somatochlora metallica, Sympetrum danae
- Ce site est identifié dans le cadre des ZNIEFF est un suivi régulier de plusieurs espèces phares est réalisé de 1983 à 2006 (pérennité).
- Voir Ryelandt & Mora (2022) pour une mise à jour des enjeux odonatologiques.
IQG 31 – Taillefer (Tourbières et lacs du Massif du) (Hautes-Alpes, Isère) – 31 mars 2023 [CD]
- Coenagrion hastulatum, Leucorrhinia dubia, Somatochlora alpestris, Somatochlora metallica, Sympetrum danae
- Diversité importante avec présence de presque tous les taxons caractéristiques des habitats d’altitude.
2023 (CD). - Les populations sont réputées stables depuis plusieurs décennies, néanmoins les sécheresses à répétition et très importantes de ces dernières années risquent d’avoir altéré les populations. On a enregistré par ailleurs une surfréquentation en forte augmentation au cours de la dernière décennie.
- SAP Isère (38-C-09) : projet d’APHN à des fins de Réserve Naturelle.
IQG 26 – Grand Lemps (Tourbière du) (Isère : Le Grand Lemps, Châbon) – Odonates du Monde ➚ – 31 mars 2023 [CD]
- Coenagrion mercuriale, Coenagrion pulchellum, (Leucorrhinia caudalis), Sympetrum danae, Sympetrum vulgatum
- Réserve Naturelle Nationale – Très haute diversité odonatologique
- Le suivi odonatologique de cette réserve naturelle rend régulièrement compte de la présence de Coenagrion mercuriale, Coenagrion pulchellum et Sympetrum danae. Ce dernier est en station très abyssale et est connu depuis des décennies. Il s’agit d’un isolat remarquable. Outre ces espèces d’intérêt patrimonial, mais en populations assez limitées, le site présente une grande diversité avec plus de 50 espèces d’Odonates recensées.
- SAP Isère (38-B-04) : il est prévu de travailler sur le périmètre de protection de la Réserve.
Le contrôle de la pérennité de Sympetrum danae doit être réalisé et il apparaît probable que dans le contexte climatique actuel des mesures de gestions en sa faveur soit nécessaire.
IQG 23 – Gardeur (Étang) – (Ain : Culoz) – Odonates du Monde ➚ – 31 mars 2023 [CD]
- Leucorrhinia albifrons, Leucorrhinia caudalis, Sympetrum depressiusculum
- Les trois espèces phares sont présentes de manière pérenne, Leucorrhinia albifrons pouvant être d’apparition récente. Il est préconiser de chercher à bonne époque Sympecma paedisca sur cette localité (CD). A noter que le pâturage « extensif » de moutons sur les digues CNR peuvent avoir un impact néfaste aux Odonates de cet habitat particulier et l’accès à l’étang devrait leur être interdit.
- Une synthèse odonatologique s’impose, le suivi des populations d’Odonates pourrait être organisé (ou révélé ?). Ce site exceptionnel est en fort défaut d’outils de préservation puisqu’il n’est même pas à l’inventaire des ZNIEFF.
IQG 22 – Grand Albert et du Petit Coquet (Étangs du) – (Isère : Arzay) – Odonates du Monde ➚ – 31 mars 2023 [CD]
- (Coenagrion hastulatum), (Coenagrion lunulatum), Leucorrhinia albifrons, Leucorrhinia caudallis, Leucorrhinia pectoralis, (Sympetrum depressiusculum), (Sympetrum vulgatum) – IQG brut supérieur à 53
- ORE
- Alors que l’étang principal, qui était un des étang forestier le plus important de la région Rhône-Alpes, se vide suite à la rupture de sa digue à la fin des années 2000, la découverte et l’exploration de l’étang voisin du Petit Coquet révèle un site présentant sur un faible surface trois espèces de Leucorrhines patrimoniales. Actuellement le grand étang, celui du Grand Albert se remplit suit à la réparation de sa digue. Sur la proposition du Groupe Sympetrum des mares de réserve ont été creusées.
- SAP Isère (38-b-03) : projet d’APPB à des fins de Réserve Naturelle.
- Le suivi de l’installation des populations d’Odonates suite à la remise en eau du Grand Albert est essentiel. Les autres sites méritent d’être suivis en parallèle. Il s’agit de plus de limiter ou organiser l’accès au Petit Coquet dont la réputation odonatologique tend à attirer trop de naturalistes.
IQG 22 – Loire amont (Gorges de la) – (Loire, Haute-Loire) – 31 mars 2023 [CD]
- Oxygastra curtisii, Sympetrum depressiusculum, Sympetrum pedemontanum
- Réserve Naturelle
- Le site présente une des plus grandes populations de Sympetrum depressiusculum d’Europe, mêlée d’effectifs moindres pour Sympetrum pedemontanum. Le maintien sur le site d’Oxygastra curtisii semble problématique.
- SAP Loire (42-B-01) : réflexion sur l’évolution du périmètre Natura 2000.
- Des mesures antibatillage sont nécessaires afin de préserver les populations des Sympétrums patrimoniaux. La recherche d’Oxygastra curtisii doit se poursuivre.
IQG 21 – Ramières du Val de Drôme – (Drôme) – 31 mars 2023
- Coenagrion mercuriale, Gomphus simillimus, Oxygastra curtisii
- Réserve Naturelle Nationale – Très haute diversité odonatologique.
- Le site des Ramières du Val de Drôme a été suivi de très longue date du points de vue odonatologique notamment sous la direction de Jean-Michel Faton, alors conservateur de la RNN. Les populations de Coenagrion mercuriale y sont bien connues, tant du point de vue quantitatif, qualitatif, qu’en terme de fonctionnement métapopulationnel et écologique.
IQG 20 – Arselle (Tourbière de l’) – (Isère : Chamrousse) – Odonates du Monde ➚ – 31 mars 2023 [CD]
- Coenagrion hastulatum, Leucorrhinia dubia, Somatochlora alpestris, Somatochlora arctica
- Bonne diversité odonatologique pour un site de montagne. Diverses espèces connues comme pérennes, mais aux effectifs relativement faible.
- Peu ou pas de suivi odonatologique, néanmoins un état des lieux est fait assez régulièrement car c’est un site connu.
- Les menaces de ces très récentes années sont très fortes et inattendues dans un délais si bref et récurrent : assèchement possible à répétition des zones en eau. Les éléments de menace connus sont renforcés par l’autorisation de prélèvement d’eau sur le site à destination de la retenue de Roche Béranger dédiée notamment à la production de neige artificielle. La création de mares est en projet en 2023.
- Ref. : Deliry & Funkiewiez 1995, Deliry 2013, Marciau 2014
IQG 12 – Chapelle-des-bois et de Bellefontaine-les-Mortes (Tourbières et lacs de la) – (Doubs : Bellefontaine) – 8 mars 2023 [CD]
- Aeshna subarctica, Leucorrhinia dubia, Somatochlora arctica
- Site d’altitude moyenne (environ 1100 m) réputé être dans un excellent état de conservation connu pour son grand intérêt botanique. Les enjeux odonatologiques ne sont pas développés.
- Les enjeux odonatologiques méritent d’être synthétisés ou révélés (voir Ryelandt & Mora 2022).
IQG 12 – Miribel Jonage (îles, cours d’eau et étangs de) – (Ain, Rhône) – 31 mars 2023 [CD]
- Coenagrion mercuriale, Gomphus simillimus
- Natura 2000 – Très haute diversité odonatologique.
- Le secteur de Miribel Jonage est un site très fréquenté, mais diversifié (forte diversité odonatologique). Divers habitats sont dans un bon état de conservation et permettent le développement local de belles populations de Coenagrion mercuriale. L’installation de Gomphus simillimus paraît récente (expansion de l’espèce).
- Point à faire sur les mesures de conservation des habitats les plus remarquables.
IQG 8 – Ain (Basse Vallée de l’) – (Ain, Isère) – 31 mars 2023 [CD]
- Les annexes de la Basse de Vallée de l’Ain présentent plusieurs populations de dimension moyenne d’Agrion de Mercure, pérennes et dans un bon état de conservation. Ceci forme un réseau favorable au fonctionnement en métapopulation de cette espèce [2023].
- SAP Ain (01-B-02) : Plan d’action (2022-2023).
- Diagnostic et synthèse odonatologiques à actualiser.
IQG 8 – Rhône sauvage et libre – Confluence Ain-Rhône et lônes en aval – (Ain, Isère, Rhône) – Odonates du Monde ➚ – 17 octobre 2024 [CD]
- Coenagrion mercuriale, (Ophiogomphus cecilia)
- Ce secteur a été l’objet de menaces potentielles en 2023-24, et la préoccupation de structures actives dans la préservation de la Nature (LPO AuRA, Lo Parvi, Monde de la pêche, GRPLS). Du point de vue odonatologique des compléments d’inventaires sont suggérés dans la mesure où des espèces uniques sur le fleuve sont connues, mais dont l’état des population est parfaitement inconnu. Le GRPLS (coord. Ain) a un Dossier Rouge en projet initié en décembre 2023. Les perspectives « Rhône libre » sont initiés par la LPO AuRA et col.
IQG 8 – Vernais (Marais du) – (Drôme : Saint-Barthélémy-de-Vals) – 31 mars 2023 [CD]
- Coenagrion mercuriale – A compléter.
- Ce marais est désormais un des plus importants du département de la Drôme. Ses dimensions 30-40 ha sont remarquables. Son classement en ENS est envisagé au niveau local. Il présente une petite population de Coenagrion mercuriale qu’il s’agira d’évaluer afin de confirmer son statut de Point chaud odonatologique.
- Évaluer les populations de Coenagrion mercuriale et leur niveau de conservation.
IQG X – Saint-Louis (Étang) – (Drôme : Suze-la-Rousse) – 31 mars 2023 [CD]
- Liste des espèces (nombreuses) : à préciser…
- Natura 2000 – Très haute diversité odonatologique à l’origine.
- Ce site qui était le marais le plus important du département de la Drôme, s’est très rapidement asséché suite à un arrêt de sa gestion raisonnée. Il est menacé par sa mise en culture agricole. Il présentait plus de 40 espèces d’Odonates, toutefois de valeur patrimoniale moyenne : il s’agissait d’un des sites les plus diversifié de Rhône-Alpes.
- Restauration impérative à réaliser.
Indices espèces (IE) et leurs Priorités de conservation (Pc) ainsi que l’Indice de Qualification Globale des stations (IQG)
La méthodologie de hiérarchisation des espèces et des sites telle que présentée ici est inspirée de l’IQG d’Oertli (Oertli 1994 : voir ici ➚), avec des ajustements particuliers qui prennent en compte la dynamique des populations en termes de menaces (risque de disparition : coefficients directeur [1]), l’évolution des populations (tendances d’évolution globalisées [2]) et les enjeux politiques de conservation pour les espèces protégées (espèces protégées [3]). Ce type de méthode a été appliquée à plusieurs reprises dans le cadre de la hiérarchisation de sites (IQG d’Oertli), par exemple pour l’ensemble des sites du département de la Drôme (Martaresche 1997) ou en Isère (Deliry 1999-2000). Cet IQG « rénové » pourrait se dénommer tout simplement IQG ! Il est pertinent pour comparer et hiérarchiser des sites odonatologiques pour peu qu’on prenne bien en compte la pérennité réelle des populations. Il permet en outre de hiérarchiser les priorités de conservation des espèces (Pc). Ainsi Coenagrion caerulescens, Leucorrhinia albifrons, Leucorrhinia rubicunda, Nehalennia speciosa, et Sympecma paedisca sont au plus haut niveau de priorité : Pc1, niveau qui est très fort (Pc2) encore pour Aeshna juncea, Coenagrion hastulatum, Coenagrion lunulatum, Gomphus graslinii, « Lestes » macrostigma, Leucorrhinia pectoralis, Oxygastra curtisii et Sympetrum depressiusculum. La pérennité des populations est à considérer pour prendre en compte une espèce pour une localité donnée, y compris pour celles réputées disparues (contexte de rédécouverte).
[1] Les coefficients directeurs sont la somme des trois scores associés au statuts des espèces au niveau du Monde, de l’Europe et de la France. L’endémisme est pris en compte par un facteur multiplicateur, par exemple une espèce endémique en Europe voit sont coefficient multiplié par 2, si elle est endémique en France, ce coefficient est multiplié par 3, ce qui dans tous les cas donne un résultat sur 30. Ainsi le Coefficient directeur maximal est de 30 pour une espèce éteinte (EX/RE/CR*) (qui serait redécouverte : nécessité de pérennité !). Par contre afin de ne pas amplifier le particularisme insulaire, s’il s’agit d’un cas de sub-endémisme insulaire (Corse), le résultat est diminué de 2 points. Il s’agit d’espèces qui en France ne sont connues qu’en Corse, mais généralement présentes ailleurs. S’il s’agissait d’endémisme strict (mais pas de cas chez les Odonates), la correction ne serait pas à appliquer.
EX / RE / CR* | CR | EN | VU / DD | nt / ne | lc / na | ||
Score | 10 | 8 | 5 | 2 | 1 | 0 |
Espèces endémiques en Europe : Calopteryx xanthostoma, Platycnemis acutipennis, Platycnemis latipes, Thecagaster bidentata, Gomphus graslinii, Gomphus pulchellus, Gomphus simillimus, Macromia splendens – En France : aucun – Endémisme Corse : Ischnura genei
[2] La tendance d’évolution des populations globalisées ajoute ou retire 2 unités au résultat. Ceci permet de prendre en compte l’état des populations et de mettre en action leur évolution.
global x local | ↓ | → | ¿ | ↑ |
↓ | ↓ (+2) | ↓ (+2) | ↓ (+2) | ↓ (+2) |
→ | ↓ (+2) | → | → | ↑ (-2) |
¿ | ↓ (+2) | → | ¿ (+2) | ↑ (-2) |
↑ | ↓ (+2) | ↑ (-2) | ↑ (-2) | ↑ (-2) |
↓ (en déclin), → (stable), ¿ (tendance incertaine), ↑ (en augmentation)
Choix de la tendance selon les informations au niveau global et local
[3] Les espèces de l’annexe II de la Directive Habitats qui permettent de désigner des sites du réseau Natura 2000 ou de l’article 2 de la liste des espèces protégées de France renforcent la valeur des stations occupées et contribuent à l’argumentation de leur préservation (indice de préservation : +5), les espèces seulement protégées (spécimens) y participent de manière plus limités (+2). Les premières sont Sympecma paedisca, Gomphus graslinii, Ophiogomphus cecilia, Stylurus flavipes, Macromia splendens, Oxygastra curtisii, Leucorrhinia albifrons, Leucorrhinia caudalis et Leucorrhinia pectoralis. Les secondes sont Coenagrion mercuriale, Coenagrion ornatum et Lindenia tetraphylla. Il s’agit de choix politiques, certes basés sur des éléments scientifiques, mais dont l’importance est grande en termes de protection des sites, des habitats et des espèces qui cohabitent avec ces espèces mise en valeur dans les Directives.
Les Indices espèces (IE) sont basées sur l’addition des coefficients directeurs [1], de l’indice de globalisation de l’évolution des populations [2] et de l’indice de préservation des espèces prises en compte par les politiques locales [3], étudié ici sur trois couches géographiques, donc divisé par trois et ramené à la valeur entière supérieure (principe de précaution). Nous avons donc IE = entier supérieur de [([1] + [2] + [3]) / 3]. Si deux niveaux patrimoniaux étaient étudiés il conviendrait de diviser par 2 et d’arrondir à l’entier supérieur, même démarche avec un facteur 4 s’il s’agissait de considérer quatre niveaux patrimoniaux.
L’indice obtenu permet de hiérarchiser une approche des Priorités de Conservation (Pc) selon les espèces, qui sont (arbitrairement) : Pc1 (indices ≥ 10 ), Pc2 (≥ 8) et Pc3 (≥3), soit des niveau de Priorités de conservation à qualifier de très fortes, fortes et assez fortes.
Les espèces à enjeu sont menacées soit au niveau global, soit au niveau local, soit aux deux niveaux. Elles interviennent dans les écosystèmes dès lors qu’elles présentent des populations pérennes et c’est seulement dans ce cas que leur prise en compte est pertinente.
Espèces | Bios | Europe * (U.Eu.) | France | Tendances | IE | Pc |
---|---|---|---|---|---|---|
Aeshna caerulea | LC | NT | VU | ↓ | 5 | 3 |
Aeshna juncea | LC | EN | NT | ↓ | 8 | 2 |
Aeshna subarctica | LC | NT | NT | ↓ | 4 | 3 |
Boyeria irene | LC | NT | NT | ↓ | 4 | 3 |
(Calopteryx ancilla) | NE | NE | NE | ¿ | 5 | 3 |
Calopteryx « splendens » caprai | NE | NE | NE | ¿ | 5 | 3 |
Coenagrion caerulescens | LC | EN | EN | ↓ | 12 | 1 |
Coenagrion hastulatum | LC | EN | VU | ↓ | 9 | 2 |
Coenagrion lunulatum | VU | VU | VU | ↓ | 8 | 2 |
Coenagrion mercuriale | VU | VU | LC | ↓ | 8 | 2 |
Coenagrion ornatum | LC | LC | NT | ¿ | 5 | 3 |
Coenagrion pulchellum | LC | LC | VU | ↓ | 4 | 3 |
Gomphus graslinii | [NT] | NT | LC | ↓ | 9 | 2 |
Gomphus pulchellus | [NT] | NT | LC | ↓ | 4 | 3 |
Gomphus simillimus | NT | NT | LC | ↓ | 4 | 3 |
Ischnura graellsii | LC | NT | VU | ↓ | 5 | 3 |
« Lestes » macrostigma | LC | VU* | EN | ↓ | 9 | 2 |
Lestes sponsa | LC | NT | NT | ↓ | 4 | 3 |
Leucorrhinia albifrons | LC | NT | NT | ↓ | 11 | 1 |
Leucorrhinia caudalis | LC | LC | LC | ↑ | 3 | 3 |
Leucorrhinia dubia | LC | VU | NT | ↓ | 5 | 3 |
Leucorrhinia pectoralis | LC | LC | NT | ↓ | 8 | 2 |
Leucorrhinia rubicunda | LC | VU | RE | ↓ | 14 | 1 |
Macromia splendens | [VU] | VU | VU | ↓ | 13 | 1 |
Nehalennia speciosa | LC | VU | [CR*] | ↓ | 14 | 1 |
Ophiogomphus cecilia | LC | LC | LC | → | 5 | 3 |
Orthetrum « coerulescens » anceps | LC | LC | NE | ¿ | 3 | 3 |
Oxygastra curtisii | LC | NT | LC | ↓ | 9 | 2 |
Pantala flavescens | LC | LC | NE | ↓ | 3 | 3 |
Paragomphus genei | LC | LC | [CR] | ↑ | 6 | 3 |
Platycnemis acutipennis | [NT] | NT | LC | ↓ | 4 | 3 |
Somatochlora alpestris | LC | NT | NT | ↓ | 4 | 3 |
Somatochlora arctica | LC | LC | NT | ↓ | 3 | 3 |
Somatochlora meridionalis | LC | LC | NT | ↓ | 3 | 3 |
Somatochlora metallica | LC | VU | LC | ↓ | 4 | 3 |
Sympecma paedisca | LC | LC | RE | ↑ | 13 | 1 |
Sympetrum depressiusculum | LC | VU | EN | ↓ | 9 | 2 |
Sympetrum danae | LC | EN | VU | ↓ | 9 | 2 |
Sympetrum flaveolum | LC | EN | NT | ↓ | 8 | 2 |
Sympetrum pedemontanum | LC | NT | NT | ↓ | 4 | 3 |
Sympetrum vulgatum | LC | VU | NT | ↓ | 5 | 3 |
Stylurus flavipes | LC | LC | LC | ↑ | 3 | 3 |
Les sites connus pour avoir été de grand intérêt odonatologique et qui sont fortement menacés sont classés en « Points sombres ». Les autres sites selon leur état de conservation ou l’importance des populations d’odonates connues sont l’objet d’un calcul par simple somme des Indices Spécifiques afin d’obtenir un Indice de Qualification Globale net (IQG). Un IQG brut pourrait désigné par l’ajout de l’élément Biodiversité odonatologique. Oertli (1994) en effet ajoute la valeur brute du nombre d’espèces qui ont été contactés sur un site donné (pérennes ou non). Par soucis de simplification pour une échelle aussi vaste, seul l’IQG net est calculé ici et il permet déjà clairement de hiérarchiser les enjeux des sites.
En perspectives il conviendrait dans la hiérarchisation de tenir compte des surfaces et de leur état de conservation, des habitats particulier et leur surface, des espèces « sténoèces » particulières, mais cette complexité ajoutée est-elle réellement pertinente dans un contexte d’urgence de protection de sites sans cesse de plus en plus menacées ? Ce ne sont que des nuances « scientifiques » qui peuvent être données en commentaires, tout simplement ! La réflexion est donc à poursuivre.
Références générales
- Deliry C. 1999-2000 – Catalogue des sites odonatologiques remarquables du département de l’Isère et contribution à la réflexion sur les ZNIEFF en Rhône-Alpes (38). – Coll. Dossiers d’Etude du Groupe Sympetrum : 101 pp.
- Deliry C. 2019 – … Indice de Qualification Globale – IQG d’Oertli. – Doc. issu du site Internet du GRPLS (Observatoire odonatologique rhônalpin, offline), 24 février 2019. – PDF
- Martaresche M. 1997 – Les Libellules dans la Drôme : évaluation de la richesse biologique et de la valeur odonatologique de divers sites drômois. – Réserve Naturelle des Ramières du Val de Drôme, doc. : 68 pp.
- Oertli B. 1994 – La plaine inondable de la Saône : les Odonates adultes. – Laboratoire d’Écologie et de Biologie aquatique, Université de Genève. Document non-publié : 28 pp.
Contributeurs et informateurs
Deliry Cyrille (CD) (2023, 2024).
Réalisations de l’opération o’Zones – Pôles de diversité odonatologique France
31 mars au 8 mai 2023 (CD) – Mise en place du concept d’o’ Zones et premiers essais de classement des sites en 3 catégories (O’1 : rouge, 0’2 : orange, 0’3 : jaune), la catégorie O’1 correspondant aux very hot spots odonalogiques. La catégorie O’X concerne des sites de grand intérêt odonatologique, mais fortement dégradés, dont la restauration est à prévoir. Ces catégories restent du domaine de la réflexion. – 13 au 29 octobre 2024 (CD) – Restauration et avancées vers une finalisation du concept. Nouveaux sites classés. Première et rapide présentation de l’opération et ses interconnexions lors de l’Atelier « Affaires courantes de La Selysienne » le 29. Ajustements et relectures le 31. – 7 novembre 2024 (CD) – Changement de nom du projet qui passe d’Odo’spots à o’ Zones en raison d’une risque de confusion avec le projet Od’SPOT animé par l’association ANEPE Caudalis ➚. Ajustements et relectures.